Des résidences secondaires hybrides plus efficaces voient le jour. Les UHWNI et les HWNI montrent la voie !
Si nombre de Français s’étaient déjà décidés à acheter ce type de propriété avant la crise sanitaire, les confinements successifs ainsi que le développement du travail à distance n’ont fait qu’amplifier l’appétit d’acquéreurs désireux de combler leur besoin d’espace et de nature.
Le développement du télétravail a profondément fait évoluer l’usage de la résidence secondaire, qui se transforme peu à peu en résidence ou l’on peut passer jusqu’à 6 mois par an.
En effet, la résidence ne correspond plus seulement au traditionnel pied-à-terre où l’on venait pour se détendre uniquement le week-end ou pendant les vacances.
Désormais, ceux dont le métier peut s’effectuer au moins en partie loin du bureau choisissent, tout en conservant leur logement principal en ville, de délocaliser leur lieu de travail dans leur nouveau havre de paix plusieurs jours par semaine ou plusieurs mois par an. De nombreux « Seniors » adoptent également ce style de vie.
Ce statut hybride de la résidence secondaire fait qu’elle se transforme peu à peu en résidence principale à mi-temps où les sphères personnelle et professionnelle s’entremêlent parfois. Ainsi des résidences hybrides ou « Branded Résidences » voient le jour en proposant de nombreux services pour les travailleurs hybrides, notamment business centers, espaces de co-working agréables, possibilité de recevoir des collaborateurs, des clients ou des partenaires dans un cadre décontracté et qualitatif, exactement comme dans son club privé à Paris, Londres ou New-York…
Acquérir une résidence secondaire traditionnelle présente un cout annuel élevé qui ne se justifie que de moins en moins avec le développement actuel des Branded Résidences
Il faut avoir les moyens financiers pour acquérir une résidence secondaire traditionnelle ; l’établissement d’un plan de financement est nécessaire avant de franchir le pas.
Sans oublier que la facture peut très vite grimper si l’on considère les frais d’entretien et de rénovation, mais aussi les charges courantes liées à la fiscalité, à travers, notamment, la taxe foncière. Pour une résidence secondaire traditionnelle, les charges annuelles sont classiquement évaluées entre 3 et 5% du prix d’acquisition.
C’est pourquoi, des plateformes locatives telles RB&B ou Abritel à destination des propriétaires de résidences secondaires se sont fortement développées. Mais un entretien ainsi qu’une gestion locative professionnalisée ne s’improvise pas pour des acquéreurs souvent déjà très occupés et habitant loin du bien en question, parfois dans un autre pays.
C’est pourquoi, les HWNI (High Net Worth Individuals) qui sont souvent propriétaires de plusieurs résidences à travers le monde, plébiscitent la formule d’acquisition des « Branded Résidences », qui présente des nombreux avantages et montrent la voie à des acquéreurs qui ont d’un budget plus modeste compris entre 500.000€ et 1.500.000€ pour l’acquisition d’un appartement ou d’une villa avec services premium.
Selon l’enquête menée par Wealth-X pour un réseau d’agences internationales haut de gamme, ces UHNWI (Ultra High Net Worth Individuals), qui possèdent chacun plus de 30 millions de dollars, étaient 295 450 en 2021 dans le monde dont 10 % détiennent 5 propriétés ou plus. Le rapport met en avant, trois moteurs qui guident les choix immobiliers de ces ultra-riches : la part de l’émotion, l’aspect financier et les raisons pratiques. Pour le côté émotionnel « Même si l’acquisition est faite en vue de réaliser un pur investissement, l’acquéreur appréciera le bien comme s’il s’agissait de sa propre résidence. Il y sera d’autant plus attentif s’il envisage un jour d’y séjourner » souligne-t-on chez Barnes. Si les critères affectifs sont personnels, l’étude précise « il y a souvent consensus sur les critères de taille et de volume, de l’histoire de la résidence, de la localisation et de l’environnement extérieur, du style et du design, de la qualité de la construction et également de la vue ».
D’après le groupe Knight Frank, le nombre des HNWI (High Net Worth Individuals) a augmenté de 5 % sur la planète l’an dernier et pourrait croître de 50 % en dix ans. Les destinations urbaines favorites de ces grandes fortunes supérieures à 30 millions de dollars demeurent Londres, puis New York. La capitale anglaise arrive aussi en tête du classement des dix villes « tops » de l’immobilier de luxe, publié par Christie’s International Real Estate. Le marché immobilier reste tendu, sans raison d’évoluer à la baisse, et les valeurs culminent : de 12 000 à 40 000 euros/m2 et plus pour un appartement londonien.
Des acteurs de plus en jeunes se profilent sur le marché de l’immobilier de prestige. « Les Millenials (1980/1996) et la génération Z (1996/2010) ont une vision d’un luxe authentique et engagé, respectueux de l’environnement. Ils sont sensibles à l’orientation des biens, à la consommation énergétique, au rapport à la nature, à la provenance des matériaux de construction, à une exploitation respecteuse »… précise Miguel Espada, Président du groupe Propriétés & Co, développeur des projets éco-touristiques Port Marseillan. « Les appartements et villas vendues sur plan s’inscrivent dans une logique d’intégration à la fois dans leur environnement naturel, social, culturel et économique. C’était essentiel de travailler sur un site aussi sensible qu’exceptionnel avec un architecte et un groupe hôtelier partageant ces mêmes valeurs ! ».